(XXVIII, 582 p.)chez Le Normant, 1808 |
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... douleur de leur prince ; on vit dans les villes par où son corps a passé , les mêmes sentiments que l'on avait vus autrefois dans l'Empire romain , lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tom- beau des Césars ...
... douleur de leur prince ; on vit dans les villes par où son corps a passé , les mêmes sentiments que l'on avait vus autrefois dans l'Empire romain , lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tom- beau des Césars ...
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... douleur ; mais il fallut se faire violence , et songer aux grandes affaires qu'on avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp , où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers avaient ...
... douleur ; mais il fallut se faire violence , et songer aux grandes affaires qu'on avait sur les bras . On lui a fait un service militaire dans le camp , où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers avaient ...
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... douleur de sa perte est profondé- ment gravée dans les cœurs . Nous remarquions une chose , que ce n'est pas depuis sa mort que l'on admire la c'est grandeur de son cœur , l'étendue de ses lumières et l'élé- vation de son ame ; tout le ...
... douleur de sa perte est profondé- ment gravée dans les cœurs . Nous remarquions une chose , que ce n'est pas depuis sa mort que l'on admire la c'est grandeur de son cœur , l'étendue de ses lumières et l'élé- vation de son ame ; tout le ...
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... douleurs dans cette île déserte et sau- vage , où je n'entendais que le bruit des vagues de la mer qui se brisaient contre les rochers ; je trouvai au milieu de cette solitude une caverne vide , dans un rocher qui élevait vers le ciel ...
... douleurs dans cette île déserte et sau- vage , où je n'entendais que le bruit des vagues de la mer qui se brisaient contre les rochers ; je trouvai au milieu de cette solitude une caverne vide , dans un rocher qui élevait vers le ciel ...
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... douleur , pour aller ramasser ma proie ; ainsi mes mains me préparaient de quoi me nourrir . Il est vrai que les Grecs en partant me laissèrent quelques provisions , mais elles durèrent peu . J'allumais du feu avec des cailloux . Cette ...
... douleur , pour aller ramasser ma proie ; ainsi mes mains me préparaient de quoi me nourrir . Il est vrai que les Grecs en partant me laissèrent quelques provisions , mais elles durèrent peu . J'allumais du feu avec des cailloux . Cette ...
Common terms and phrases
Adraste aime arts Athéniens BARTHÉLEMY beau beauté BERNARDIN DE SAINT-PIERRE bonheur Bossuet brillant caractère cesse choses Cicéron ciel citoyens cœur Colbert Corneille corps courage crime Démosthène Dieu Dieux Diphile dire discours donne douleur Duguay-Trouin élevé Éloge enfin ennemis esprit Euripide FÉNÉLON force funèbre génie gloire goût graces grandeur Grecs Henri IV heureux Hippias hommes humain idées J. J. ROUSSEAU j'ai jamais jour l'ame l'autre l'esprit l'homme l'univers laisse larmes ligue du Péloponnèse Louis Louis XIV lui-même lumière main malheureux Marc-Aurèle MASSILLON maux milieu mœurs monde mort mourir nation nature par-tout parcequ'il parceque parle passe passions patrie pensées père Périclès peuple philosophie Pisistrate plaisir plaisirs pleure poëte premier presque prince Protésilas qu'un quelquefois Racine raison regards règne rien sage sang secret semble sentiment sera seul siècle Socrate soleil Sophocle sort souvent style sublime sujet Sully sur-tout talents Télémaque terre THOMAS tombeau trouve Turenne vérité vertu victoire voilà yeux
Popular passages
Page xxvii - Or, un beau style n'est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu'il présente : toutes les beautés intellectuelles qui s'y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l'esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet.
Page 273 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet astre décrit ; et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'un point très délicat à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 172 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières qui font et défont les empires , dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride , et par là il remue tout le genre humain.
Page 543 - CORNEILLE ne peut être égalé dans les endroits où il excelle : il a pour lors un caractère original et inimitable ; mais il est inégal. Ses premières comédies sont sèches, languissantes, et ne laissaient pas espérer qu'il dût ensuite aller si loin ; comme ses dernières font qu'on s'étonne qu'il ait pu tomber de si haut.
Page 393 - Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde , qui vous comptera un soupir et un verre d'eau donné en son nom plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu...
Page 494 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance, mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin un de ces esprits audacieux qui semblent être nés pour changer...
Page 172 - Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main ; tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain. Veut-il faire des conquérants ? il fait marcher l'épouvante devant eux, et il inspire à eux et à leurs soldats une hardiesse invincible.
Page xxvii - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité : la quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s'ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce que les connaissances, les faits et les découvertes s'enlèvent aisément, se transportent et gagnent même à être mis en...
Page 558 - ... la démarche ferme et délibérée^; il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit; il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin et il éternue fort haut; il dort le jour, il dort la nuit, et profondément; il ronfle en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu'un autre...
Page 259 - ... l'infidélité louable, sitôt qu'on soutient tout cela le fer à la main ; qu'un affront est toujours bien réparé par un coup d'épée, et qu'on n'a jamais tort avec un homme, pourvu qu'on le tue. Il ya, je l'avoue, une autre sorte d'affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté, et où l'on ne tue les gens que par hasard : c'est celle où l'on se bat au premier sang.