William Godwin (1756-1836). - Paris, Plon-Nourrit 1913

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Plon-Nourrit et cie, 1913 - 336 pages

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Page 72 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 261 - Nous pouvons tenir pour certain que, lorsque la population n'est arrêtée par aucun obstacle, elle va doublant tous les vingt-cinq ans, et croît de période en période selon une progression géométrique.
Page 56 - ... liberté, se montrer anxieuses d'être libres. J'ai vécu pour voir trente millions d'hommes, indignés et résolus, repoussant l'esclavage et réclamant la liberté d'une voix irrésistible, leur roi conduit en triomphe, et un monarque absolu se rendant à ses sujets. Après avoir eu ma part des bienfaits d'une révolution, il m'a été réservé d'être le témoin de deux autres révolutions, toutes deux glorieuses. Et maintenant, il me semble voir la passion de la liberté gagner du terrain...
Page 263 - Nous sommes également en état de prononcer, en partant de l'état actuel de la terre habitée, que les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à l'industrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique.
Page 287 - C'est à elles que nous devons presque toute notre logique et toute notre littérature. Ne ressentons-nous pas encore aujourd'hui les excellents effets du système féodal et de la chevalerie ?A ce point de vue, rien n'est peut-être plus digne de nos applaudissements que la Constitution: anglaise.
Page 83 - C'était l'année de la Révolution française! Mon cœur battait fortement au sentiment de la liberté. J'avais lu avec une grande satisfaction les écrits de Rousseau, d'Helvétius et des autres écrivains français les plus populaires. J'observais en eux un système plus général et plus simplement philosophique que chez la majorité des auteurs anglais traitant des mêmes sujets; et je ne pouvais me retenir de concevoir de grandes espérances d'une révolution, dont de tels écrivains avaient...
Page 15 - OLIPHANT. dogme de la Trinité, le péché originel et les doctrines les plus controversées, mais mon jugement n'était pas encore assez mûr pour me permettre de prendre une décision impartiale, et toutes mes recherches finissaient dans le calvinisme.
Page 20 - Godwin se crut émancipé. Dégagé de la lettre, il se jugeait libéré de l'esprit. Folle illusion! Il avait pu laisser tomber le bagage des croyances; mais un homme, né protestant, ne vit pas, pendant vingt-cinq ans, dans l'atmosphère calviniste, sans en être imprégné à jamais. En vérité, jusqu'à sa mort, Godwin conservera certaines tendances du caractère et de l'intelligence qui font partie intégrante de l'âme protestante.
Page 5 - Godwinest démocrate. Il aurait pu s'en tenir là. C'est alors qu'intervient la Révolution française. Mouvement social pénétré de rationalisme, elle met en branle l'esprit de Godwin pour une nouvelle étape. Il développe dans toute sa logique l'idée démocratique. Tout homme, étant doué d'une raison infiniment sage et souveraine, ne doit jamais prendre conseil que de soi-même. L'obéissance à une autorité extérieure est contraire aux lois de la nature humaine . Parti du calvinisme aigu,...
Page 88 - Dans la première ferveur de mon enthousiasme, dit-il, j'entretenais l'espoir d'extraire du roc une pierre, qui, par son énergie et son poids, écraserait toute opposition et placerait les principes politiques sur une base immuable.

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