La Henriade: poèmeVictor Masson, 1836 - 171 pages |
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affreux alarmes aquilons assassins autels Bataille d'Ivry bientôt Bourbon bras brillant bruit cacher carnage Charles IX ciel cœur Coligny combats coups courage courroux crime cris cruelle d'Aumale d'horreur desseins destin diadême Dieu discorde duc de Guise duc de Mayenne éclat effroi Egmont encens enflammé ennemis épouvanté Essex faible faiblesse fatal fiers fils FIN DU CHANT flots foudre funeste fureur gloire guerre Guise haut des cieux Henri Henri III Henri IV HENRIADE héros heureux humains jour l'amour l'église l'univers lieux ligue ligueurs lois long-temps Louis main maître malheureux Mayenne Médicis monstre Mornay mort mortels odieux orgueilleux paix par-tout passé par moi pavots père peuple pieds plaisirs plein pleurs porte prince rage régner remparts rois Rome s'avance sacrés saints sang sanglant secours secret seul soldats soudain temple terre terrible tonnerre tranquille tremblante trépas trône Turenne tyrans vaincre vainqueur Valois vengeance venger vertu victoire vœux voit voix vole yeux zèle
Popular passages
Page 104 - L'ambition sanglante, inquiète, égarée, De trônes, de tombeaux, d'esclaves entourée ; La tendre hypocrisie aux yeux pleins de douceur, (Le ciel est dans ses yeux, l'enfer est dans son cœur ; ) Le faux zèle étalant ses barbares maximes ; Et l'intérêt enfin, père de tous les crimes.
Page 27 - Le magasin du monde, et le temple de Mars. Aux murs de Westminster on voit paraître ensemble Trois pouvoirs étonnés du nœud qui les rassemble...
Page 49 - J'ordonnais , mais en vain , qu'on épargnât Joyeuse» Je l'aperçus bientôt porté par des soldats , Pâle et déjà couvert des ombres du trépas. Telle une tendre fleur , qu'un matin voit éclore Des baisers du Zéphyr et des pleurs de l'Aurore , Brille un moment aux yeux , et tombe avant le temps Sous le tranchant du fer ou sous l'effort des vents.
Page 111 - Regardez, dans Denain, l'audacieux Villars Disputant le tonnerre à l'aigle des Césars, Arbitre de la paix que la victoire amène, Digne appui de son roi, digne rival d'Eugène.
Page 111 - Quels sages, rassemblés dans ces augustes lieux, Mesurent l'univers, et lisent dans les cieux ; Et, dans la nuit obscure apportant la lumière, Sondent les profondeurs de la nature entière ? L'erreur présomptueuse, à leur aspect s'enfuit, Et vers la vérité le doute les conduit.
Page 68 - Ainsi lorsque les vents, fougueux tyrans des eaux, De la Seine ou du Rhône ont soulevé les flots, Le limon croupissant dans leurs grottes profondes S'élève, en bouillonnant, sur la face des ondes...
Page 37 - J'eusse aimé mieux la perdre' en combattant pour vous " Ces tigres, à ces mots, tombent à ses genoux : L'un, saisi d'épouvante, abandonne ses armes ; L'autre embrasse ses pieds qu'il trempe de ses larmes ; Et de ses assassins ce grand homme entouré, Semblait un roi puissant par son peuple adoré.
Page 125 - II l'aimait , non en roi , non en maître sévère Qui souffre qu'on aspire à l'honneur de lui plaire , Et de qui le cœur dur et l'inflexible orgueil Croit le sang d'un sujet trop payé d'un coup d'œil.
Page 17 - JE chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête, et par droit de naissance...
Page 139 - Le moissonneur ardent, qui court avant l'aurore Couper les blonds épis que l'été fait éclore, S'arrête, s'inquiète, et pousse des soupirs : Son cœur est étonné de ses nouveaux désirs ; II demeure enchanté dans ces belles retraites, Et laisse, en soupirant, ses moissons imparfaites.