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Le Journal de l'Etat, Journal politique du gouvernement.

L'Ami de la Police. Feuille hebdomadaire d'avis et d'annonces pour la ville de Copenhague.

Journal général de Norwège. Journal officiel du gouvernement.

Feuille nationale de Norwège. Journal d'opposition.

Saga Recueil périodique, publié par trimestre. C'est une Macédoine de mor

ceaux de littérature.

Il vient de paraître à Bruxelles un nouvel lemand et intitulé der Schmetterling ouvrage périodique, écrit en al(le Papillon) L'éditeur M. J. Bacher,

Arrangement of british plants etc. Classification des plantes de la Grande-Bretagne, d'après leurs genres, précédé d'une introduc-a pris pour devise: « J'effleure, mais je tion à la botanique. avec fig.

Liste des Journaux et Ouvrages périodiques, politiques et littéraires qui paraissent en Dannemarc et en Norwège.

La Minerve, ouvrage périodique paraissant tous les mois, publié par le

professeur Rahbeck.

Le Spectateur, faisant suite à l'ancien Spectateur danois; il paraît une fois par semaine, et contient des morceaux de littérature mpiale et satyrique.

Dannevirke (la Forêt des Danois). I renferme principalement des articles sur l'ancienne histoire des pays du Nord. L'Athénée, publié par M. Molbeck; Recueil littéraire.

Journal de littérature étrangère, publié par Honemann, Möller, Engelstoft, Oersted et Schlegel.

L'Ami du citoyen. Ce journal qui a commencé en 1794, est consacré à la morale et son profit destiné à des œuvres de bienfaisance.

ne pique pas ». Ce journal paraît régulièrement deux fois par semaine.

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Pour célébrer la mémoire de l'immortel Herder, le grand-duc de SaxeWeimar vient de lui faire ériger un mo nument au lieu de sa sépulture. Ce monument est en fonte de fer luisant, l'ins cription est en or. Au haut, on voit le symbole de l'éternité, (un serpent entouré de rayons); dans le vuide que forme le serpent on lit ces mots: Lu mière, amour, vie, et les lettres A O. Au bas se trouve le nom, la date de naissance et celle de la mort de Herder.

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Nouvelles géographiques.

Le savant voyageur Belzoni, qui est de retour en Italie d'un voyage qu'il avait fait dans les déserts de la Lybie, assure que les ruines du temple de Jupiter Ammon ont servi à la construction d'un autre temple et à celle de plusieurs cabanes d'un village. Il prétend avoir trouvé une source d'eau vive citée par Hérodote, laquelle est chaude le matin et le soir, froide à midi, et brûlante à minuit. Il se propose de publier le fruit de ses recherches et de ses travaux.

Extrait du Journal d'un voyage (INÉDIT) fait à l'Orient dans les années 1817 et 1818, par F. G. SIEBER. Traduit de l'allemand.

L'Auteur a entrepris ce voyage à ses frais et uniquement dans l'intention de recueillir des plantes et des objets d'histoire naturelle.

Kenne, près de Tentyra, est un lieu de rassemblement des Mahometans qui vont en pélérinage à la Mecque; c'est le dernier endroit de quelque importance de la Haute Egypte. La peste s'étend jusques là, elle ne va pas plus loin, ou prétend qu'elle n'a jamais été à Assuan. Cela est très probable, car plus les endroits où nous avons passé étaient situés au midi, plus on peut compter d'années écoulées depuis la dernière peste générale. A Alexandrie, elle se montre tous les ans, depuis mars jusqu'en juillet, au Caire tous les cinq ans, à Girghe tous les quinze ans, et à Kenne tous les seize, vingt à vingt cinq aus. A la Mecque on pourrait sans danger, en tout temps, porter les vêtemens d'un pestiféré. Le temple de Tentyra est un des plus anciens et des mieux conservés de toute l'Egypte et en même-temps l'un des plus beaux monumens de l'architecture des Egyptiens Les hieroglyphes, qui se trouvent dans son intérieur, prouvent

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jusqu'à l'évidence que les figures que nous représentent les étoiles ont été depuis long-temps connues par les Egyptiens.

De Kenne nous allâmes vers Koptos et nous nous rendînes à Thèbes. Les tombeaux des rois furent la première chose qui attira notre attention. Rien ne nous parut plus admirable que la catacombe de Selt nouvellement découverte

Par Belzoni, ornée de peintures précieuses et contenant un sarcophage colossal d'un seul bloc d'albâtre, artistement travaillé et chargé d'hieroglyphes. Ce sarcophage, estimé à 40,000 piastres, est sans couvercle. Le consul et nous montra toutes les curiosités et général de Salt fut lui-même présent antiquités qu'il avait découvertes par des fouilles. Nous visitâmes ensuite les endroits où les ouvriers étaient occupés aux fouilles. Un grand nombre de superbes statues se trouvèrent là retirés des décombres, et pendant que nous fumes présens on trouva des brasselets d'airain et on leva une pierre du pavé du temple, qui probablement est le célèbre Memnonium, parce qu'il est exactement dans la même direction des deux statues de Memnon. Sur cette pierre on trouva aussi des hiéroglyphes de tout genre. Il paraît donc certain que pour construire ce temple reconnu très-ancien, on avait besoin des débris d'un plus an cien, et que ses pie res ont servi pour le pavement de celui-ci.

Nous visitâmes ensuite Karnak, Luxor, à la rive d'est, et vîmes à celle en-deçà les catacombes d'Osymandias, dont la statue colossale en sténite se trouve eucore ici, mais brisée, et dont la tête a deux toises de diamètre; ensuite les deux statues de Memnon, Medinet-Abu et plusieurs autres restes d'édifices remarquables; et enfin Necropolis, ou la ville des Morts. Cette immense quantité de tombeaux dans les rochers et sous terre embrasse une grande éten. due et tout le côté Est de la montagne de la rive occidentale: preuve que chaque

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mort doit avoir eu son tombeau, et que la ville des morts était probablement plus grande que celle des vivans Ce qui mérite la plus grande admiration, est le Karnack actuel, la Thébaïde ancienne et la résidence des rois. Il est impossible de décrire ici ses temples, ses édi. fices, ses obélisques et ses colonnades innombrables; ils su passent en magnificence toutes les ruines de l'Italie et de la Grèce, même celles du Colisée de Rome.

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Après trois jours nous remontâmes la rivière vers Hermonthis, dont le tem ple me plût infiniment. Non loin de-là est un édifice romain, de temps plus moderne, en ruines. Le temple était très-bien conservé, car on pouvait compter presque toutes les pierres dont il était construit cinq blocs de taille en formaient la façade, et huit le côté laté ral. Les Egyptiens ne connurent point les yoûtes; qu'elle qu'ait été la distance des murs, on posa dessus un long mor ceau de rocher, pesant quelquefois plusieurs centaines de quintaux. Ils parais. sent aussi avoir apprécié la valeur d'un monument par le plus petit nombre de Pierres dont il était construit preuves, le temple monolythique, les statues de Memnon, les obélisques, etc.

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Bientôt après nous vîmes Esne (Latopalis et son temple magnifique, situé sn't une colline, et entouré de groupes d'arbres, dont Denon et autres voya geurs ont donné une description exacte. Nous visitâmes aussi les immenses carrières où l'on trouve la plupart des matériaux de construction A la fin nous arrivâmes le 11 mars, cinquante jours après notre départ Assuan à la ripe de Caire, à Syou, paraît avoir été réuni par un pont avec l'isle Eléphantine. Phyle, une petite isle, peu large et longue d'environ 700 pas, contient tout ce que la nature et l'art peuvent produire de plus imposant. C'était le lieu où les prêtces égyptiens célébraient leurs grands mystères, vrai paradis terrestre, un séjour des dieux par la beauté de la situation et de ses environs, et

par le goût dans la construction des édifices, des halles et des temples, dans les beaux temps de l'industrie de ce peuple actif.

La chaleur était montée alors à 26 de grés, nous partîmes et arrivâmes à Thèbes où nous nous procurâmes un crocodile avec grande peine, car quoique nous en ayons vu une grande quantité, nous n'avions pu en saisir un, en ce que ces animaux timides, qui entendent dans le sable le pas de l'homme,' s'enfuyaient dans le Nil bourbeux à notre approche de quatre cents pas. Les hyènes sont très communes en Egypte ; on les prend aux environs du Caire dans des pièges et des fossés, mais elles ne sont pas aussi féroces comme on dit. Dans le désert près de Syène on trouve aussi des giraffes et des troupeaux d'autruches. Les gazelles ou antilopes ne sont pas rares non plus. Nous passâmes ensuite par Kenue, Tentyna, à Actmíni et Sciut, et à Radamom nous visitâmes 'le directeur de la fabrique, M. Brint, qui nous reçut très amicalement.

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3.

(La suite au numéro prochain. )

Nouvelles des Académies, Universités, Sociétés littéraires, etc, A la dernière diète germanique de Francfort, il a été arrêté, le 20 septemuniversité un inspecteur chargé de sonbre, qu'il serait nommé pour chaque der l'esprit des professeurs, de les sur veiller, de renvoyer ceux qui par leur doctrine troubleraient le repos, et de maintenir les réglemens et la plus strict discipline; plus, de n'admettrea l'université aucun étudiant, qui aurait été renvoyé d'une autre université, ou bonne conduite, et surtout de veiller au qui ne présenterait pas un certificat de maintien des lois contre les associations secrètes En conséquence de cet arrêté des commissaires viennent d'être envoyés

plusieurs universités, et notamment à celles du grand-duché de Bade. A”GI D

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