cahier est enrichi de huit planches, fleurs, leur description générique qui représentent: 1) grewia multiflora, leurs différentes espèces, leur synogrewia nilida; 2) grewia glandulosa, nymie, l'endroit de leur naissance, grewia acuminata, grewia guazume- leur culture, les insectes qui s'en nourfolia; 3) grewia tomentosa, grewia rissent, leurs propriétés médicinales, cuneifolia, grewia apetala; 4) grewia économiques et d'agrément, tant pour betularfolia, grewia bicolor, grewia la toilette des dames que pour Pornerotundifolia; 5) grewia carpinifolia, ment des jardins; les différentes prépagrewia tiliaefolia; grewia eriocarpa; rations qu'on en fait avec des glauures 6) un squelette d'ibis tiré d'une momie tirées des meilleurs auteurs, ayant rapde Thèbes en Egypte; 7) le numénius port à la rose. ibis, présumé être le véritable ibis des Egyptiens; 8) la figure d'un ibis copiée sur l'un des temples de la HauteEgypte ; bec tiré d'une momie de l'ibis, par M. Cuvier, à moitié grandeur. Ménagerie du Muséum national d'histoire naturelle, ou Des cription et histoire des animaux qui y vivent ou qui y ont véru, par les CC. Lacepède. Cuvier et Geoffroy, avec des fig. peintes d'après nature, par feu M. Maréchal et par sou successeur M. Dewailly. Neuvième livraison. in-fol. Cette livraison comprend le rhinocéros, le pasang ou boue sauvage, l'ours noir, la femelle du sajou, et une planche des parties caractéristiques de l'ours brun, de l'ours noir et de l'ours blane. BOTANIQUE. Monographie de la rose et de la violette, considérées sous leurs. aspects d'utilité et d'agrément, terminée par un mémoire sur Phortensia, plante nouvelle de la Chine, qui fait les délices des curieux par sa beauté par J. P. Buchoz, médecin naturaliste, 1 vol. in-8°. Chambon, 3 fr.-3 fr. 75 c. Cet ouvrage contient l'histoire na turelle et anecdotique de ces deux C'est ici, en quelque sorte, une troisième édition de cet ouvrage, qui avait d'abord paru dans le Traité historique des plantes de la Lorraine, par le même auteur, et dont il avait encore composé une dissertation dans son Histoire générale et économique des trois règnes; mais il a cru d'autant plus utile en donner une édition détachée, qu'il l'a considérablement augmentée dans cette mémoire sur l'hortensia, qu'on peut regarder comme une espèce de rose. nouvelle édition, enrichie d'ailleurs du Rel xions sur les différens systémes de botanique, par un jeune amateur de cette science. ( De l'imprimerie de L. E. Herhen.) in-4. Pichard. Prix. pap. vélin, I fr. -1 fr. 20 c. Les Liliacées, par P. J. Redouté, peintre du Muséum d'histoire naturelle, X!1. livraison, Chez l'Auteur, et chez Treuttel et Würtz. 40 fr. Cette livraison comprend six planches, avec leur explication : 1) feitillaria Persica, fritillaire de Perse, famille des liliacées Jussieu, hexandrie monogynie Linnée, originaire de Perse; 2) allium flagrans, ail parfumé, famille des asphodèles Jussieu, hexandrie monogynie Linnée, soupçonnée originaire d'Afrique; 3) albuca major, albuca à larges feuilles., famille des asphodèles Jussieu, hexandrie_monogynie Linnée, originaire du Cap de Bonne-Espérance; 4) albuca cornuta, albuca cornue, famille des asphodèles Jussieu, hexandrie monogynie Linnée, probablement originaire du Cap de Bonne-Espérance; 5) moræa sordescens, morée négligée, famille des iridées Jussieu, triandrie monogynie Linnée, originaire du Cap de Bonne-Espérance; 6) pontederia cordata, poutede ie en cœur, faruille des parcisses Jussieu, hexandrie monogynie Linnée, origi naire des États-Unis d'Amérique. Jardin de la Malmaison, avec figures coloriées, par E. P. Vens tenat. in fol. VII. et VIII'. livraisons. Chez l'Auteur, et chez Treutret et Würtz. 40 fr. chaque livraison. La septième livraison embrasse, i) magnolia pomila, famille des magnoliers Jussieu, polyandrie polygynie Linnée, originaire de la Chine; 2) boronia pinnata, famille des rutacées Jussieu, octandrie monogynie Linnée, originaire du port Jakson; 3) parnassia asari folia, famille des cápriers Jussieu, pentandrie tétragynie Linnée, originaire de l'Amérique septentrionale; 4) clethra arborea, famille des bruyères Jussieu, decandrie monogyuie Linnée, originaire de Madère; 5) nemesia foetens, famille des scrophulaires Jussieu, didynamie angiospermie Linnée, originaire du Cap de Bonne-Espérance; 6) lagunaea squamea, famille des malvacées Jussieu, monadelphie polyandrie Linnée, originaire de l'île de Norfolk dans la Nouvelle-Hollande. La huitième livraison comprend, 1) bignonia pandorea, famille des bignones Jussieu, didynamie angiospermie Linnée, originaire du même lieu que la précédente; 2) indigofera magrostachya, famille des légumineuses Jussieu, diadelphie décandrie Linnée, originaire de la Chine; 3) indigofera australis, famille des légumineuses Jussieu, diadelphie décandrie Linnée, originaire de la Nouvelle-Hollande; 4) metrosideros corifolia, famille des myr tes Jussieu, icosandrie monogynie Linnée, originaire du même pays que la précédente; 5) melaleuca myrtifolia, famille des myrtes Jussieu, polyadelphie polyandrie Linnée, originaire des iles de la mer du Sud; 6) rafnia triflora, famille des légumineuses Jussieu, diadelphie décaudrie Linnée, originaire du Cap de Bonne-Espérance. PHYSIQUE. Traité de physique mis à la portés de tout le monde, d'après le systême de Newton, transactions philosophiques sur la lumière et les couleurs, par A. P. Justin Dubusgua, membre de plusieurs sociétés de France et étrangères. I vol. in-8°. Paris. Allut. 3 fr. 75 c.4 fr. 75 c. Cet ouvrage, en forme de lettres, est propre à initier la jeunesse, et même les gens du monde étrangers à dé gente de connaissances, dans celle des principaux phénomènes physiques, conformément à la doctrine sublime de Newton. L'auteur s'est particulièrement attaché à ceux qu'offre la lumière dans ses différens états; il ne pouvait pas suivre un guide plus sûr dans cette partie que le savant Anglais qui en a créé la théorie. L'ouvrage est terminé par un essai sur les sensations de l'odorat et du goût. Le Newton de la jeunesse, on Dialogues instructifs entre un père et ses enfans, sur la phy sique, l'astronomie et la chy mie, ouvrage qui met les lois et les phénomènes de la nature à la portée des conceptions les moins formées, etc. par T. P. Bertin. 1 vol. in-18. avec portrait de Newton et des figuros. Debray. 3 fr.-3 fr. 25 c. Comme l'écrivain précédent, l'anteur du Newton de la jeunesse, pour s'accommoder à l'intelligence encore peu exercée des jeunes gens, a donné au systême Newtonien les développemens les plus simples, et il les a rendus plus faciles encore par des exemples attachans. En adoptant la forme d'un dialogue entre un père et ses enfans, il a rendu en quelque sorte sentimentale l'instruction que renferme son ouvrage. En se familiarisant, sous ce mode si peu rebutant, avec les termes techniques, les jeunes gens parviendront aisément à saisir la relation des causes et des effets: ils s'accoutumeront à examiner et à réfléchir par eux-mêmes. Essai théorique et expérimental sur le Galvanisme, avec une suite d'expériences faites en présence des commissaires de 'Institut national de France, et en divers amphithéâtres anatomiques de Londres, par Jean Aldini, professeur en l'université de Bologne, de l'Institut national de la République italienne, et membre de plusieurs autres sociétés scientifiques et littéraires de l'Europe. 2 vol. in-8°. avec planches. Chez l'Auteur, et chez Treuttel et Würtz. 15 fr.17 fr. 50 c. On n'avait encore publié en France qu'un précis de la doctrine d'Aldini, qui fut annoncé dès qu'il parut dans notre journal. Aujourd'hui, c'est l'auteur lui-même qui fait l'exposé de cette doctrine dans les premiers volumes de Essai théorique. Il est divisé en trois parties. Dans la première, il considère la nature et les propriétés générales du galvanisme; dans la seconde, il traite du pouvoir du galvanisme sur les forces vitales; dans la troisième, il fait l'application du galvanisme à la médecine. Suit un appendice sur l'action du galanisme dans le vide et dans l'air con 4 densé, et sur son action encore sur les fluides aériformes; on y expose les différentes constructions de la pile dite de Volta; on y donne enfin des vues générales sur les rapports du galvanisme avec les règues végétal et minéral. Le second volume de l'Essai théo rique renferme six mémoires sur les divers phénomènes du galvanisme, considérés dans leur état naturel ou assujétis à des expériences. Ces mémoires sont suivis de plusieurs lettres de physiciens distingués sur les effets du galvanisme, et de deux rapports d'expériences faites pour les constater. PHYSIOLOGIE, MÉDECINE, CHIRURGIE. Hippocrate, traité des airs, des eaux et des lieux, traduit en français sur la version de Foëse, avec le texte latin à côté, accompagné de notes, et précédé d'un précis de la doctrine de ce médecin, par D. L. V. D. M. (de Lavaud), ancien médecin des hôpitaux militaires. Nouv. édition. I vol. in-8. Croullebois, Bossange, Besson et Masson. 5 fr.6 fr. 50 c. Ce traité est universellement regardé comme la plus sublime esquisse de la dépendance entre les grands phénomènes de la nature et l'économie de l'homme vivant. «Par quelle fatalité, dit M. Lavaud » (dans le précis introductif de cette » nouvelle édition), n'en sommes-nous » encore, par rapport à cette doctrine (d'Hippocrate), avouée la plus su»blime et la plus vraie, qu'à une admi»ration stérile, à une application soli taire, et à la plus parfaite nullité dans "nos écoles et nos théories? » Pour utiliser d'une manière efficace la doctrine d'Hippocrate, M. Lavaud, après un examen approfondi des principes de la philosophie médicale de cet homme célèbre, et une démonstration lumineuse des avantages qu'offriroit leur application à la médecine, indique la méthode qu'il considère comme la véritable base de l'art de guérir, et cette méthode n'est autre chose qu'un excellent précis du sublime traité d'Hippocrate. Instructions aux pères et mères sur les convulsions des enfans, par le Dr. Sacombe, Broch. in-8° Michelet. 75 c.-90 c. 2 planches. Chez l'Auteur, rue du Four-Saint-Honoré, no. 455. 5 fr.-6 fr. 75. c. L'Institut national, considérant que cet ouvrage doit augmenter les connaissances nécessaires à la pratique des accouchemens, en a ordonné le dépôt à sa bibliothèque, d'après le rapport de M. Sabathier, l'un de ses membres, qui en avait été chargé par la classe de médecine. Il termine ce rapport en disant: Si les personnes qui pratiquent les accouchemens veulent Considerations critiques sur la suivre les préceptes et les procédés » détaillés dans cet ouvrage, le cit. classification des médicamens, » Millot aura fait faire un grand pas à suivies d'un nouveau plan des l'art des accouchemens, et il aura matières médicales, par G. G. droit à la reconnaisance publique.>> Lafond-Gouzi, médecin, ancie professeur, auteur de plusieurs ouvrages. I vol. in-8°. Allut. 1 fr. 75 c. - 2 fr. 50 c. Cet ouvrage est le premier qui vient d'être imprimé d'après l'annonce que l'auteur a faite au VIe. numéro du Journal de la vraie théorie médicale. Outre les continuations de ce journal, il donnera de tems en tems des ouvrages sur la doctrine de Brown. Traité des fièvres pernicieuses La multiplicité des éditions de cet ouvrage en fait suffisamment l'éloge. Supplément à tous les traités, tant étrangers que nationaux, sur l'art des accouchemens, par le cit. Millot, 1 vol. in-8°. avec Essai sur cette question: Existet-il une fièvre puerperale? par F. M. Mercier de Rochefort (Puy-de-Dôme.) Broch. in-4. Croullebois, 2 fr. 25 c.-3 fr. climat et de la saison, une considération tionnaire étymologique frau- Le premier volume contient des observations sur les maladies cataleptiques convulsives, et non convulsives. Les causes éloignées, les symptômes, les pronostics et le traitement, y sont exposés et développés avec beaucoup de méthode et de clarté. Le second volume traite de l'hypocondrie et des obstructions glanduleuses au sein des femmes dans le même ordre méthodique et avec les mêmes dévelop pemens. Il est à remarquer qu'à la suite de cette théorie, se trouvent des anecdotes très-intéressantes sur la révolution française, et qui ne sont rien moius qu'étrangères au sujet traité par l'auteur: c'est ainsi qu'en faisant la deseription de la léthargie cataleptique convulsive périodique de mad. de Lamballe, il fait connaitre les causes de la mort tragique de cette malheureuse princesse. Après avoir donné cet aperçu général de l'ouvrage, nous observons pour entrer dans quelque détail, que le docteur allemand maintient que les trois espèces de maladies dont il donne la description dans la première partie de ses observations sur les mala ies chroniques, ont pour la plupart la même cause éloignée : il en place le siège dans le systerne glanduleux. La différence des symptômes, suivant lui, ne tient qu'à la localité des glandes obstruées; par ce la même, dit-il, le même régine et le choix des mêmes médicamens sont indispensables. La différence seulement dans les doses, la varitété seulement dans la combinaison des toniques des fondans, des évaeuans, doivent être abandonnées à l'ob servation du médecin, L'influence du Ce qui peut jeter dès-à-présent une grande lumière sur cette partie de l'art de guérir, c'est l'observation faite et bien appuyée par les mé fecias allemands, acrimonieuses qui jusqu'à ce jour ont que parmi les différentes humeurs humaine, celle qu'on connaît vulgairecausé des ravages mortels dans l'espèce ment sous le nom de gourme ou de rache devient la cause première de presque l'enfant qui ne l'a pas jetée, ou chez toutes les maladies chroniques, et que qui on l'a répercutée dans l'intérieur, soit par ignorance, soit par méprise, est tot on tard attaqué d'infirmités ou de maladies même très-graves, suites inévitables de l'un ou de l'autre de ces accidens. Médecine éclairée par l'observation de l'ouverture des corps, par P. A. Prost, du département du Rhône. 2 vol. in-8°. Demonville. 10 fr. 12 fr. Plus de quatre cents ouvertures de cadavres, dont beaucoup l'ont retenu chacune une journée entière, et dont chacune aussi des autres ne l'ont jamais occupé moins de plusieurs heures prouvent, d'une manière affirmative, ce que l'auteur de cet important ouvrage n'annonce que par un modeste peut-être, qu'avec une volonté décidée, un courage inébranlable, il était plus animé d'amour pour la vie des autres qu'attentif à conserver la sienne. On conçoit aisément, en effet, tout ce qu'un travail poussé avec tant de persévérance, outre les spectacles dégoûtans qu'il étalait continuellement sous ses yeux, entraînait de dangers sans cesse renaissans par Pexhalaison continue de tant de miasmes putrides. L'observa |