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946=934. apa y: lege ap' [fortasse ex Ald. ita enim Br. tacite.] 1017 998. i-Bazio: fortasse wxeix: vid. Aristoph. Av. 925. 1027 = 1008. lege ή πού με Τελαμών [e Toupio ad Suid. V. ποῖ.) 1041 = 1022. παῦρα δ ̓ ὠφελήσιμοι : lege ὠφελήσιμα [ita Βr.] et confer Anistoph. Ran. Ολίγον τε χρηστόν ἐστιν. 1052. Tour' lege Toud: [ita Br. tacite.]

1072=1052. Eew: lege ayaw ex Ald. [Br. ateiv.] 10931075. lege xaferтxes ex Ald.

1181 1112. lege oi Tóvou Toλλol Tλé-vulgus labore victum quæ

ritans.

1162

1143. lege vaúras ex Ald.

1164 1145. lege xgupsis ex Ald. 1289

1272. lege xávónr' [ita MSS.]

1313=1296. lege pirsúcas [ex Heathio.]

1375 1358. lege Sporois inconstantes ab hominibus censentur [ita

Br. e MSS. 2.]

1409=1392. τόν : lege τόνδ'.

1433=1416. lege xoa vì gáp ra.

TOUPII.

57. κτείνειν ἔχων : lege ἑλών.

85. lege dadoρxóτI.

309. lege paotsis [quod Schol. pro var. lect. exhibet.]

813. lege pavoíny [ita Br. e MS.]

381. τ' ἄλημα : lege πάλημα. [Vid. Musgr.]

389. lege ἐχθροπάλημα.

431. lege Euvάoev [sed vid. Dawes.]

850, 1, 2.3-839-842. Spuria hæc. Vid. Schol. Tauтa &è vousúsσ

θαί φησιν.

953=940. lege οὐ δείνον ἔστί.

CRITICAL REMARKS on some Passages in DIODORUS SICULUS.

Diodore de Sicile, 1. xiii. c. 82. T. ii. p. 607. Edition de Wesseling. Il s'agit du temple de Jupiter Olympien, que les Agrigentins avaient fait élever. On lit: τῶν ΔΕ ΣΤΟΩΝ τὸ μέγεθος xai rò úvos étaíoiov xovov. La suite de la description, et l'expression yλudaïç, bas-relief, qui s'y trouve, prouvent qu'il faut lire τῶν ̓ΑΕΤΩΝ τὸ μέγεθος καὶ τὸ ὕψος ἐξαίσιον ἐχόντων. '—Il s'agit en effet des frontons et non des portiques.

1 On trouve en effet ixóvrwv dans un Ms. ED.

L. xiv. c. 5. p. 643. Diodore dit, en parlant des trente tyrans d'Athènes, ἀνεῖλον δὲ καὶ Αὐτόλυκον ἄνδρα παῤῥησιαστήν. Je ne conçois pas qu'on n'ait pas reconnu ici Autolycus le Pancratiaste, celèbre par le banquet de Xénophon, qui fut effectivement mis à mort par les trente tyrans, comme on peut le voir dans Plutarque, Vie de Lysandre, c. 15. et dans Pausanias, l. ix. c. 33. Il faut donc corriger dans Diodore, ἄνδρα Παγκρατιαστήν.

L. xv. c. 43. t. ii. Ρ. 35. Diodore raconte le siège d'une petite ville de l'Egypte par Iphicrates et par les Perses, qui avaient alors les Athéniens pour alliés. On y lit que les Egyptiens πολλὰ πλεονεκτοῦντες, διὰ τὴν τῶν ὅπλων ὀχυρότητα, συμπλοκὰς ἐποιοῦντο τοῖς πολεμίοις συνεχεῖς. L'Expression ὀχυρότης ne s'employe point en parlant des armes ; il faut donc lire : διὰ τὴν τῶν τόπων ὀχυρότητα.

L. xv. c. 52. p. 44. περὶ γὰρ τὰς πύλας ἀπήντησε τοῖς περὶ τὸν ̓Επαμινώνδαν κήρυξ τυφλὸν ἄνδρα ἀποδεδρακότα κομίζων, και, καθάπερ ἦν εἰθισμένον, ἀνηγόρευε κηρύττων, μήτ' ἐξάγειν Θήβηθεν, μήδ' ἀφανίζειν, ἀλλ ̓ ἀπάγοντα πάλιν ἀνασώζειν. On ne voit guères, comment un aveugle peut prendre la fuite. Que signifie d'ailleurs l'expression κομίζων ? Si le crieur public le ramenait, quel besoin avait-il de faire la proclamation qui suit ? Il faut donc corriger: δοῦλον ἄνδρα ἀποδεδρακότα κηρύττων.

L. xv. c. 64. p. 52. Diodore fait le récit de l'invasion des Béotiens et de leurs alliés dans la Laconie. Il dit que le pays de Sciris était gardé par Ischolas. I ajoute: οὗτος δὲ τῶν ἐπιφανεστά των Στρατιῶτων ἐπετελέσατο πρᾶξιν ἡρωϊκὴν, καὶ μνήμης ἀξίαν. Ce passage n'a pas grand sens. Je crois qu'il faut lire : οὗτος δὲ εἰς τῶν ἐπιφανεστάτων Σπαρτιατών. Le changement de Στρατιώτων en Σπαρτιατών me parait nécessaire. On voit dans Xénophon, (hist. Gr. L. 6. c. 5. §. 24, et suiv.) que cet Ischolas, qu'il nomme Ισχόλαος, avait sous son commandement les νεοδαμώδεις de Sparte, ce qui prouve, qu'il tenait un rang distingue.

L. xvii. c. 45. p. 194. Diodore dit que les Tyriens, pour se défendre contre Alexandre, Βύρσας καὶ διπλᾶς διφθέρας πεφυκωμένας καταῤῥάπτοντες, εἰς ταύτας ἀπεδέχοντο τὰς τῶν πετροβόλων πληγάς. Je suis surpris que personne n'ait été blessé de cette expression, eQUκωμένας. Je crois qu'il faut lire πεφυσημένας: ce qui convient très bien pour des outres, qu'on remplissait de vent, et qu'on suspendait devant les murs, pour amortir l'effet des machines de guerre.

L. xvii. c. 82. p. 224. Il s'agit de l'expédition d'Alexandre dans le pays des Paropamisades, où son armée éprouva un froid excessif. Diodore dit : ἔνιοι δὲ διὰ τὴν τῆς χιόνος ἀνταύγειαν, καὶ σκληρότητα τῆς ἀναβαλλομένης ἀνακλάσεως, ἐφθείροντο. Il manque ici deux mots,

'_Ne pourrait on point lire ἵπλων ἰσχυρότητα? ED.

946-934. apa y': lege ap' [fortasse ex Ald. ita enim Br. tacite.] 1017998. ¿éïa-Batio: fortasse weia: vid. Aristoph. Av. 925. 1097 = 1008. lege ή πού με Τελαμων [e Toupio ad Suid. V. ποῖ.) 1041=1022. Taïga & w‡eλýσsμos: lege peλhoμa [ita Br.] et confer Anistoph. Ran. Ολίγον τε χρηστόν ἐστιν. 1052. Tour': lege Toud: [ita Br. tacite.]

1072=1052. Eew: lege äysi ex Ald. [Br. ateiv.] 10931075. lege xaferryxes ex Ald.

11811112. lege oi móvou moλλoì mλé—vulgus labore victum quæ

ritans.

1162 1143. lege vaúraç ex Ald.
1164 1145. lege xgues ex Ald.
1289=1272. lege xávónr' [ita MSS.]
1313 1296. lege pirsúσas [ex Heathio.]

1375=1358. lege Sporois inconstantes ab hominibus censentur [ita Br. e MSS. 2.]

1409= 1392. τόν : lege τόνδ'.

1453=1416. lege xoủa vì gáp tư

TOUPII.

57. κτείνειν ἔχων : lege ἑλών.

85. lege dedoρxóτI.

309. lege ipsosis [quod Schol. pro var. lect. exhibet.]

313. lege pavoiny [ita Br. e MS.]

381. τ' ἄλημα : lege πάλημα. [Vid. Musgr.]

389. lege ἐχθροπάλημα.

431. lege Euváre [sed vid. Dawes.]

850, 1, 2.3=839-842. Spuria hæc. Vid. Schol. Tauta dè voðsúsσ

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CRITICAL REMARKS on some Passages in DIODORUS SICULUS.

Diodore de Sicile, 1. xiii. c. 82. T. ii. p. 607. Edition de Wesseling. Il s'agit du temple de Jupiter Olympien, que les Agrigentins avaient fait élever. On lit: τῶν ΔΕ ΣΤΟΩΝ τὸ μέγεθος xai rò úvos étalovov xovov. La suite de la description, et l'expression yλudai, bas-relief, qui s'y trouve, prouvent qu'il faut lire τῶν ̓ΑΕΤΩΝ τὸ μέγεθος καὶ τὸ ὕψος ἐξαίσιον ἐχόντων. 'Il s'agit en effet des frontons et non des portiques.

! On trouve en effet ixóvtwv dans un Ms. ED.

L. xiv. c. 5. p. 643. Diodore dit, en parlant des trente tyrans d' Athènes, ἀνεῖλον δὲ καὶ Αὐτόλυκον ἄνδρα παῤῥησιαστήν. Je ne conçois pas qu'on n'ait pas reconnu ici Autolycus le Pancratiaste, celèbre par le banquet de Xénophon, qui fut effectivement mis à mort par les trente tyrans, comme on peut le voir dans Plutarque, Vie de Lysandre, c. 15. et dans Pausanias, I. ix. c. 33. Il faut donc corriger dans Diodore, ἄνδρα Παγκρατιαστήν.

L. xv. c. 43. t. ii. p. 35. Diodore raconte le siège d'une petite ville de l'Egypte par Iphicrates et par les Perses, qui avaient alors les Athéniens pour alliés. On y lit que les Egyptiens πολλὰ πλεονεκτοῦντες, διὰ τὴν τῶν ὅπλων ὀχυρότητα, συμπλοκὰς ἐποιοῦντο τοῖς πολεμίοις συνεχεῖς. L'Expression ὀχυρότης ne s'employe point en parlant des armes; il faut donc lire : διὰ τὴν τῶν τόπων ὀχυρότητα.

1

L. xv. c. 52. p. 44. περὶ γὰρ τὰς πύλας ἀπήντησε τοῖς περὶ τὸν ̓Επαμινώνδαν κήρυξ τυφλὸν ἄνδρα ἀποδεδρακότα κομίζων, καὶ, καθάπερ ἦν εἰθισμένον, ἀνηγόρευε κηρύττων, μήτ' ἐξάγειν Θήβηθεν, μήδ' ἀφανίζειν, ἀλλ ̓ ἀπάγοντα πάλιν ἀνασώζειν. Οn ne voit guères, comment un avengle peut prendre la fuite. Que signifie d'ailleurs l'expression κομίζων ? Si le crieur public le ramenait, quel besoin avait-il de faire la proclamation qui suit? Il faut donc corriger: δοῦλον ἄνδρα ἀποδεδρακότα κηρύττων.

L. xv. c. 64. p. 52. Diodore fait le récit de l'invasion des Béotiens et de leurs alliés dans la Laconie. Il dit que le pays de Sciris était gardé par Ischolas. I ajoute: οὗτος δὲ τῶν ἐπιφανεστά των Στρατιώτων ἐπετελέσατο πρᾶξιν ἡρωϊκὴν, καὶ μνήμης ἀξίαν. Ce passage n'a pas grand sens. Je crois qu'il faut lire: οὗτος δὲ εἰς τῶν ἐπιφανεστάτων Σπαρτιατών. Le changement de Στρατιώτων en Σπαρτιατών me parait nécessaire. On voit dans Xénophon, (hist. Gr. L. 6. c. 5. §. 24, et suiv.) que cet Ischolas, qu'il nomme Ισχόλαος, avait sous son commandement les νεοδαμώδεις de Sparte, ce qui prouve, qu'il tenait un rang distingué.

L. xvii. c. 45. p. 194. Diodore dit que les Tyriens, pour se défendre contre Alexandre, Βύρσας καὶ διπλᾶς διφθέρας πεφυκωμένας καταῤῥάπτοντες, εἰς ταύτας ἀπεδέχοντο τὰς τῶν πετροβόλων πληγάς. Je suis surpris que personne n'ait été blessé de cette expression, πεφυκωμένας. Je crois qu'il faut lire πεφυσημένας : ce qui convient très bien pour des outres, qu'on remplissait de vent, et qu'on suspendait devant les murs, pour amortir l'effet des machines de guerre.

L. xvii. c. 82. p. 224. Il s'agit de l'expédition d'Alexandre dans le pays des Paropamisades, où son armée éprouva un froid excessif. Diodore dit: ἔνιοι δὲ διὰ τὴν τῆς χιόνος ἀνταύγειαν, καὶ σκληρότητα τῆς ἀναβαλλομένης ἀνακλάσεως, ἐφθείροντο. Il manque ici deux mots,

Ne pourrait on point lire ὅπλων ἰσχυρότητα? ED.

qu'il faut supplier ainsi, ἀνακλάσεως, τὰς ὄψεις ἐφθείροντο. QuinteCurce, qui a suivi les mêmes auteurs que Diodore, dit, en parlant de cette expédition, L. 7. c. 3. §. 13. multos exanimavit rigor insolitus nivis; multorum adussit pedes; plurimorum oculis præcipue perniciabilis fuit.

C.

ENCORE QUELQUES MOTS SUR L'INSCRIPTION DE LA COLONNE DE DIOCLETIEN

A ALEXANDRIE.

LES remarques de M. le Col. LEAKE, insérées dans le numéro XXIX. p. 161, demandent quelques mots d'explication. Il avance que l'auteur d'une note qui avait paru dans le numéro XXVIII. " is incorrect in saying, that M. de CHATEAUBRIAND transcribed M. de Villoison's explanation into his book; for M. de Chateaubriand's remarks upon the inscription are confined to a very few suggestions," &c. J'ose avancer à mon tour que M. Leake is incorrect. En effet, comme l'a dit fort exactement l'auteur de la note qui a déplu au savant Colonel, l'explication de M. de Villoison a été textuellement réimprimée dans le troisième volume de l'Itinéraire de M. de Chateaubriand. Cette réimpression contient six pages marquées

; et ces six pages sont placées après la page 216, dans un assez grand nombre d'exemplaires que j'ai examinés à cette occasion: manqueroientelles à celui de M. le Colonel? C'est possible: mais il n'en est moins vrai que l'auteur de la note is not incorrect, and that M. L. is incorrect. C'est ce qu'il falloit démontrer.

pas

Le Colonel reproche à M. Jaubert et à feu M. de Villoison de n'avoir pas eu la candeur d'avouer que la copie de l'inscription étoit due aux Anglais, et cela pour ajouter, quocunque modo, une feuille de laurier à la couronne de la Grande-Nation. J'ai eu quelques relations avec M. de Villoison, et je ne crains pas d'affirmer qu'il étoit totalement incapable de la basse jalousie dont on l'accuse. Pour M. Jaubert, dont je crois le caractère fort estimable, il n'a pas besoin que je le défende; il se défendra lui-même, et expliquera, s'il le juge à propos, la réticence qui lui est imputée.

L'honorable Colonel ajoute qu'il voit, avec chagrin, que l'annotateur soutienne et favorise (inadvertently perhaps) les procédés peu délicats de M. M. Jaubert et Villoison. Cet annotateur est l'homme du monde le plus étranger à toutes ces pointilleries de jalousie nationale; il n'a jamais cherché en étudiant que la vérité et le plaisir d'étudier; et il reconnoît, sans peine et sans regret, que c'est à M. M. Leake, Hamilton, et Squire, que l'on doit la copie de l'inscription de la colonne d'Alexandrie. B-A-P-R.

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