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TABLEAU No 3. — Tir électro-balistique avec les canons rayés de 12 en fonte,
transformés no 3 et 35, pour la comparaison de ces pièces.

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Pour ce coup on a mis un culot entre la charge et le projectile.

Dist. du 1er cadre à la bouche 10m.

Espacement des cadres 28m.

OBSERVATIONS.

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NOTES.

VÉRIFICATION EXPÉRIMENTALE DU CHROnographe.

Afin de ne laisser aucun doute sur la valeur absolue des résultats fournis par le chronographe dans la mesure de la vitesse d'un projectile, j'ai cherché à vérifier expérimentalement les indications qu'il donne pour la mesure du temps. A cet effet, j'ai contrôlé : 1o Le temps que marque l'appareil lors de la disjonction simultanée; 2o Celui qu'il marque lors de la disjonction successive.

Contrôle du disjoncteur.

J'ai interposé dans les deux circuits le disjoncteur du pendule électro-balistique de M. le major Navez, convenablement réglé. Les deux courants passaient dans les fils disposés sur un même cadre-cible, de façon à être rompus en même temps par le projectile. Ces deux modes de disjonction simultanée ayant toujours donné les mêmes hauteurs de chute que le disjoncteur du chronographe, j'en ai conclu que la vérification expérimentale de ce dernier était suffisamment établie.

Contrôle du temps marqué lors de la disjonction successive.

Cette seconde partie de la vérification a été plus longue et plus difficile. Elle a exigé l'emploi d'un nouvel appareil que j'appellerai contrôleur. Son but est de rompre, comme le projectile, successivement les deux courants, mais en mettant entre les deux ruptures un temps exactement connu. Si l'appareil marque le même temps, la vérification en sera faite.

Description du contrôleur. (Pl. II.)

Cet instrument se compose d'un cylindre de fer doux suspendu à un électro-aimant double qu'active une pile spéciale. Les deux barreaux de l'électro-aimant sont con

TOME XXXII.

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tournés à leur partie inférieure; les deux pôles, ainsi rapprochés, fournissent chacun un point de contact au cylindre suspendu. Les deux barreaux isolés sont interposés dans le circuit du chronographe. Si l'on rompt le circuit spécial du contrôleur, l'attraction magnétique cesse et le cylindre tombe. A l'instant précis où commence sa chute, le circuit du chronomètre sera rompu.

Le cylindre, en tombant, vient frapper la queue d'un levier, dont la partie antérieure, par son contact avec une broche de laiton, ferme le circuit du poids. Au moment où le choc a lieu, le circuit du poids est donc également rompu.

Si l'on connaît exactement la distance de la base du cylindre suspendu à la queue du levier, on en déduit le temps exact qui doit séparer les deux ruptures des circuits, temps que doit marquer le chronographe, s'il ne renferme pas de cause d'erreur.

En faisant un grand nombre d'expériences, où l'action du projectile était remplacée par celle du cylindre tombant de 47mm,9, le chronographe a donné des temps peu variables et dont la moyenne est de 0",099020. D'après la hauteur de chute du contrôleur, le temps qui sépare les deux ruptures des courants est de 0",098816. Il y aurait donc une différence de 0,000204 en trop dans le temps marqué au chronographe.

Cette différence, comme j'ai pu le constater par des expériences ultérieures, provient de ce que le levier du contrôleur, offrant une certaine masse, son inertie ne peut pas être vaincue instantanément par la force vive qui anime le cylindre au moment du choc. Le temps 0,000204 représente donc l'intervalle qui s'écoule entre l'instant où le levier est touché et celui où il se soulève d'une quantité suffisante pour rompre le courant.

Si cette proposition est exacte, il faut que, en diminuant la force vive du cylindre, le temps nécessaire pour vaincre l'inertie du levier augmente. C'est, en effet, ce qui arrive. J'ai fait une série d'expériences avec le même contrôleur, muni de cylindres de plus en plus longs, de manière à diminuer toujours la hauteur de chute la différence entre le temps de la chute et celui marqué au chronographe a toujours été en augmentant d'une façon très-sensible.

Si l'on rend la hauteur de chute nulle, autant que possible, en interposant une lamette de bois entre la base du cylindre le plus long et la queue du levier, on transforme le contrôleur en un véritable disjoncteur mécanique; l'inertie du levier se fait toutefois encore sentir. Disposé de cette façon, le contrôleur fait marquer au chronographe un temps plus grand, en moyenne de 0",004019, que celui de la disjonction. Comme dernière preuve que ce temps, 0",004019, est bien celui qu'il faut, dans ce cas, pour soulever le levier, j'ai interverti les courants dans le contrôleur, c'est-à-dire que j'ai interposé l'électro-aimant double dans le circuit du poids, et le levier avec son appui dans celui du chronomètre. Il faut, dans ce cas, si l'hypothèse est juste, que le chronographe marque en moins le même temps qu'il marquait en plus. J'ai, en effet, obtenu en moyenne un temps plus petit de 0,004002 que celui de la disjonction. La moyenne des

L'interposition d'une matière isolante entre le cylindre et le levier est nécessaire; sans cette précaution, le point de contact entre ces deux pièces fournirait un point commun dans les circuits des deux courants.

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